Andrew Calhoun

Academic & Career Advisor

Education
Office: UNC207F
Phone: 250.807.9262
Email: andrew.calhoun@ubc.ca


Biography

After graduating with a UBC Bachelor of Arts degree, Andrew completed a Post-Degree Professional Program at the University of Victoria to earn a BC Teaching Certificate. His career in education led him overseas, where he worked at Korea Aerospace University for 14 years and graduated from Yonsei University with a Masters in Korean Studies. Throughout these experiences, a lot of wonderful people gave him the guidance and encouragement he needed to help him achieve his academic and personal goals. As an Academic & Career Advisor at UBCO, he loves having the opportunity to help students explore their own unique goals and aspirations and discover the tools available to help them succeed. Choosing the best academic path can be a daunting, complex and sometimes frustrating endeavour, but we can help you make sense of your options and make the most of your university experience. Likewise, we can make sure you’re on track to pursue rewarding life and career opportunities.

Responsibilities

Andrew is the Academic Advisor assigned to the Okanagan School of Education.

 

Robyn Solland, une étudiante passionnée du programme de Baccalauréat en Éducation (B.Ed.) des Parcours français à UBC Okanagan, partage son parcours, ses motivations et les enseignements tirés de son expérience lors de son stage CFE (Community Field Experience).

Choisir le Parcours français à UBCO 

Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’a motivée à devenir enseignante en français, Robyn partage son amour pour la langue française et son désir de la préserver après l’école. Ayant déjà une affinité avec l’enseignement de l’escalade, elle a trouvé le B.Ed. en français comme le mariage parfait entre ses champs d’intérêt.  

“C’était une façon de pouvoir garder mon français, de le développer dans un milieu anglophone et de combiner mes deux passions”, explique-t-elle.

Robyn qui pratique l’une de ses passions, enseigner l’escalade. | Robyn in her element; teaching sports climbing.

Le choix du Parcours français s’est révélé naturel pour Robyn. Originaire de Kelowna, la proximité avec sa famille et la possibilité de bâtir des contacts locaux ont influencé sa décision. Ayant déjà complété son premier diplôme en langue française, le programme du B.Ed. Parcours français à UBCO, était le complément parfait à ses études antérieures.  

“J’ai fait une majeure en français pendant mon premier diplôme, ce qui m’a probablement dirigé vers le programme des Parcours français”, explique-t-elle.

 

Le choix du CFE en Suisse : une immersion culturelle et linguistique
Le CFE est une pierre angulaire du programme des Parcours français, offrant aux étudiants une immersion pratique dans leur futur métier. Celui-ci permet aux candidat.es de faire l’expérience de l’enseignement et de l’apprentissage dans un nouvel environnement qui offre une vision plus holistique de ce processus et qui améliore l’expérience d’enseignement formelle des candidat.es. Cette expérience offre également aux candidat.es un contexte distinct pour mettre en valeur leurs connaissances et leurs compétences pédagogiques, tout en les aidant à établir des occasions d’apprentissage communautaires en dehors de la salle de classe. 

Interrogée sur son choix de la Suisse comme endroit pour vivre son CFE, Robyn explique son attrait pour une expérience en plein air.  

“Je voulais faire mon CFE dans une école en plein air. Vraiment, j’adore la nature et je fais présentement du bénévolat avec Elevation Outdoors à Kelowna. Je vois l’impact du plein air et de la nature sur les élèves et les changements que ça peut faire chez les jeunes.”  

Elle mentionne également son désir d’explorer une autre culture francophone, soulignant les différences enrichissantes entre les cultures françaises. 

“Je savais que je voulais aller dans un endroit en français autre qu’en Colombie-Britannique, mais j’étais déjà allée au Québec et j’avais passé quelques semaines en France. J’aime bien les différentes cultures françaises. Je voulais une autre expérience dans une autre culture française. Parce que même s’ils partagent la langue, la culture est très différente” . 

Le français étant sa langue seconde, Robyn partage les défis linguistiques auxquels elle a été confrontée dans sa mission d’enseigner le français dans ce nouveau contexte.  

« Le premier jour, j’étais avec les trois cadaches, qui est l’équivalent à la deuxième et troisième année ici. Même dans leurs petits jeux de vocabulaire, il y avait des mots que je ne connaissais pas. Donc j’apprenais avec eux. Et c’était, je pense, un défi de savoir que j’étais là pour leur enseigner, mais que souvent, ils connaissaient plus le français que moi, » dit-elle en riant. 

Quant aux moments forts de son CFE, elle évoque la découverte des différentes pratiques pédagogiques, ainsi que de l’apprentissage expérientielle. Elle souligne l’importance de voir ces idéaux théoriques, appris en salle de classe, prendre vie dans un contexte pratique.

« Un de mes plus beaux moments c’était de voir les pédagogies qu’on apprend en classe, comme l’apprentissage expérientiel et par projet, et de voir leur application concrète. Aussi de voir la motivation intrinsèque chez les élèves et leur désir d’apprendre ». 

Une création en nature fait par les élèves, représentant l’apprentissage expérientiel et par projet. | A student-creation with elements of nature reflecting experiential and project-based learning.

L’impact du CFE sur le Développement Professionnel 

Interrogée sur la façon dont le CFE influencera son entrée dans la profession enseignante, Robyn souligne que son expérience lui a montré qu’il est possible de sortir des modèles plus traditionnels de l’enseignement, et de se tourner vers une pédagogie expérientiel.  

“Ça me montre qu’on peut sortir des modèles traditionnels, même si c’est difficile. Et que c’est possible de trouver une façon alternative d’enseigner avec succès.”  

Elle estime que cette expérience façonnera sa pédagogie future, la distinguant dans les entrevues professionnelles en tant qu’éducatrice confiante et innovante. 

Robyn encourage vivement les futur.es candidat.es à choisir un contexte francophone pour leur CFE, soulignant l’impact positif sur le développement linguistique et la richesse des expériences culturelles.  

“Je recommanderais vraiment de faire le CFE dans un contexte francophone et de vivre quelque part où l’on parle majoritairement en français. Parce que ça ajoute tellement quand tu dois vivre dans la langue et quand tu es obligée de converser et trouver les moyens de s’exprimer apporte beaucoup. Même si tu ne sais pas exactement comment le dire, ça te force à poser les questions et à être corrigé et à vraiment pousser ton niveau de français et de le développer davantage qu’en salle de classe.” 

Dans ses aspirations futures, Robyn envisage un avenir où elle peut appliquer les enseignements acquis durant son CFE dans sa carrière d’enseignante en français. Sa passion pour l’éducation, combinée à son expérience internationale et à sa détermination à surmonter les obstacles linguistiques, font d’elle une future enseignante prête à inspirer et à éduquer les générations futures. 

“C’est plus que juste un idéal sur papier maintenant. Je vois que c’est possible, c’est concret. C’est vraiment beau, c’est fort.” 

—-ENLGISH—-


Explore the world of education in French: Robyn Solland’s adventure through the CFE
 

Robyn Solland, a passionate student in the Bachelor of Education (B.Ed.) program, French pathways at UBC Okanagan, shares her journey, motivations, and insights from her Community Field Experience (CFE)

Choosing the French Program at UBCO 

When asked about what motivated her to become a French teacher, Robyn shares her love for the French language and her desire to preserve it beyond school. With an existing affinity for teaching climbing, she found the B.Ed. French pathways to be the perfect blend of her interests. 

“It was a way to keep my French, develop it in an English-speaking environment, and combine my two passions,” she explains. 

Choosing the French Program at UBCO was a natural fit for Robyn, a Kelowna native. Proximity to her family and the opportunity to build local connections influenced her decision. Having already completed her first degree in French, the French pathways in the B.Ed. program was the perfect complement to her previous studies. 

“I majored in French during my first degree, which led me to pursue teaching in French,” she says.

Choosing CFE in Switzerland: Cultural and Linguistic Immersion 

CFE is a cornerstone of the BEd program, providing students with hands-on experience in their future profession. It allows candidates to experience teaching and learning in a new environment, offering a more holistic view of the process and enhancing candidates’ formal teaching experience. This experience also provides candidates with a distinct context to showcase their pedagogical knowledge and skills while helping them establish community learning opportunities outside the classroom. 

Asked about choosing Switzerland for her CFE, Robyn explains her attraction to an outdoor experience. 

“I wanted to do my CFE in an outdoor school. I really love nature, and I am currently volunteering with Elevation Outdoors in Kelowna. I see the impact of the outdoors and nature on students and the changes it can make in young people.” 

She also mentions her desire to explore another French-speaking culture, highlighting the enriching differences between French cultures. 

“I knew I wanted to go somewhere French that wasn’t in British Columbia, but I’ve already been to Quebec and spent a few weeks in France. I like learning and experiencing the different French cultures. I wanted another experience in another French culture because even though they share the language, the culture is very different.” 

As French is her second language, Robyn shares the linguistic challenges she faced in teaching French in this new context. 

“On the first day, I was with the ‘trois cadaches,’ which is equivalent to second and third year here. And even in their little vocabulary games, there were words I didn’t know. I was learning with them. And it was a challenge to know that I was there to teach them, but often they knew French better than I did,” says Robyn with a laugh.  

As for the highlights of her CFE, she mentions the discovery of various pedagogies, as well as experiential learning. She emphasizes the importance of seeing these theoretical ideals learned in the classroom come to life in a practical setting. 

“One of my most beautiful moments was to see the pedagogies we learn in class, such as experiential and project-based learning, and witness their concrete application. Also, to see the intrinsic motivation in students and their desire to learn.”

The Impact of CFE on Professional Development 

Asked about how CFE will influence her entry into the teaching profession, Robyn points out that her experience has shown her it is possible to move away from more traditional teaching models and turn to experiential pedagogy. 

“It shows me that we can break away from traditional models, even though it’s difficult. And that it’s possible to find an alternative way of teaching successfully.” 

She believes this experience will shape her future pedagogy, setting her apart in professional interviews as a confident and innovative educator. 

Robyn strongly encourages future candidates to choose a French-speaking context for their CFE, highlighting the positive impact on linguistic development and the richness of cultural experiences. 

“I would really recommend doing the CFE in a French-speaking context and living somewhere where the majority speaks French. Because it adds so much when you must live in the language and when you are forced to converse and find ways to express yourself. Even if you don’t know exactly how to say it, it forces you to ask questions and be corrected and really push your level of French and develop it further than in the classroom.” 

In her future aspirations, Robyn envisions applying the lessons learned during her CFE in her career as a French teacher. Her passion for education, combined with her international experience and determination to overcome linguistic barriers, makes her a future teacher ready to inspire and educate future generations. 

“It’s more than just an ideal on paper now. I see that it’s possible, it’s concrete. It’s really beautiful, it’s powerful.”

 

—English version follows—

« Dans la vie, il faut être prêt à prendre des risques ». C’est le dicton qui a mené Stuart Lang à, non seulement décider de partir sa propre entreprise, mais à choisir l’enseignement comme 3e carrière.  

C’est après avoir passé plusieurs années sans avoir parlé français que Stuart décide de relever un nouveau défi, celui de suivre la formation du B.Ed. en français à UBC Okanagan. « Il faut souligner qu’en septembre 2022 ça faisait déjà 15 ans que je ne parlais pas français ».   

Malgré les défis rencontrés à se réapproprier le français, Stuart reste confiant et déterminé.

« Je fais encore beaucoup de fautes quand je parle, mais j’essaie quand même d’avoir une confiance en moi-même et il faut continuer, il faut faire des fautes et c’est ça le slogan de ma vie, je crois ».  

Le programme des parcours français de B.Ed. à UBCO offre des opportunités de développer le français ainsi qu’un excellent soutien académique à ses candidat·es. Ceci est possible en partie grâce aux stages en français et au cours de communication orale pour futurs enseignant·es. Deux des objectifs du programme sont d’augmenter l’identité des candidat·es en tant qu’éducateur bilingue ou multilingue, ainsi que développer leurs compétences en français et de renforcer leur confiance en tant que francophones.

« Pour pouvoir développer la langue, il faut avoir un contexte où l’on peut l’utiliser et la pratiquer. C’est ce que le programme m’a offert ».

De plus, un espace d’apprentissage collaboratif et inclusif est cultivé entre les candidat·es et les conseiller·es, et l’apprentissage par erreur est encouragé.

« J’ai appris qu’il ne faut pas se sentir mal si l’on fait des fautes en français lorsqu’on commence à apprendre. De ne pas s’excuser quand on fait des fautes, pas juste en français, mais en général d’accepter l’erreur, et que ça fait partie de l’apprentissage. »  

Stuart réuni, 15 ans plus tard, avec sa famille d’accueil de son échange étudiants en Allemagne. | Stuart, reunited with his host family from his student exchange in Germany 15 years later.

En effet, Stuart a appliqué ce concept tout au long de sa vie, ce qui lui a permis d’étendre ses horizons et d’acquérir de l’expérience dans plusieurs domaines. Tout de suite après avoir obtenu son Bilingual Dogwood Certificate à Kelowna Secondary School, il prit le risque de partir pendant 1 an à l’étranger pour apprendre une 3e langue. 

« Après mon secondaire, j’ai fait un an en échange scolaire au nord de l’Allemagne. J’ai appris l’allemand à ce moment j’avais 18 ans ».  

À son retour au Canada, il continua de développer cette nouvelle langue en faisant un double bac en biologie et en allemand à l’université d’Acadia, en Nouvelle-Écosse.


«
j’ai parlé avec le directeur des programmes en allemand, et il m’a dit ton allemand est très fort, et peut-être que tu pourrais faire les deux. Après cela j’ai fait ma maitrise en administration, MBA, et avec ça je suis devenu une personne qui aimait bien le marketing ».
 

Après avoir terminé ses études, avoir acquis de l’expérience en télécommunication et démarré sa propre entreprise, la vie de Stuart a pris un tournant inattendu dû à la pandémie.

« En 2016 j’ai commencé ma propre compagnie en tourisme ici à Kelowna, ça s’appelle Smile Cycle Tours. Mais j’ai dû mettre tout cela de côté durant la pandémie, parce que le tourisme était absolument non existant et c’était notre client idéal ».

C’est à ce moment tournant de sa vie que Stuart décida de s’inscrire au baccalauréat en éducation à UBCO pour devenir enseignant.

« À ce point, j’avais des choses à partager, j’avais des connaissances en technologie, en tourisme, en langue dans les arts et les sciences. Je me suis dit: OK. J’ai 33 ans, j’ai beaucoup à partager ».  

Stuart sur une des bicyclette de Smile Cycle Tours devant la micro-brasserie Red Bird à Kelowna | Stuart on one of the Smile Cycle Tours bicycles in front of the Red Bird microbrewery in Kelowna.

Bien qu’il se soit initialement inscrit dans le parcours anglophone du B.Ed., Stuart décida de prendre un risque et de suivre la voie du parcours français.

« Je me suis inscrit premièrement au programme du B.Ed. anglophone. Mais sur mon CV, il y avait la mention Immersion et on m’a donc proposé le B.Ed. des Parcours français. Puisque ça faisait déjà plusieurs années que je n’avais pas parlé français, au début j’ai hésité. Mais parce que j’avais déjà fait ça [prendre des risques] avec ma business et mes voyages, j’ai accepté ».

Maintenant rendu à mi-chemin de son parcours, Stuart partage comment le programme l’a soutenu dans son apprentissage en tant qu’éducateur de langue seconde.

« Le Programme des parcours français m’a permis de réinstaurer cette idée que c’est possible. Les conseillers m’ont dit : tu es ici et tu fais partie de la culture francophone à ta façon. Ça m’a beaucoup aidé ».  

Stuart se sent maintenant prêt à partager ses connaissances et expériences avec les jeunes. 

« J’aime bien l’école intermédiaire, la 9e et 10e année. Je suis dans le Parcours enseigner aux adolescents. Je crois que mes aptitudes et mes connaissances sont meilleures à ce niveau et je crois que si j’ai des chances de pouvoir enseigner et parler de mes connaissances en affaires, que ça pourrait être très bon. Peut-être que j’enseignerai un cours en français en entrepreneuriat ».  

 

—ENGLISH—-

“In life, one must be ready to take risks.” This is the motto that led Stuart Lang to not only decide to start his own business, but also to choose teaching as his third career. 

It was after several years of not speaking French that Stuart decided to take on a new challenge — pursuing a Bachelor of Education (BEd), French Pathways at UBC Okanagan.

“It’s worth noting that in September 2022, it had already been 15 years since I had spoken French,” says Stuart. 

Despite the challenges of reacquainting himself with French, Stuart remains confident and determined. 

“I still make a lot of mistakes when I speak, but I try to have confidence in myself, and you have to keep going, you have to make mistakes, and that’s how you learn. That is the motto of my life, I believe.” 

The BEd’s French Pathways offers opportunities to develop French language skills as well as excellent academic support for its candidates. This is made possible in part through French-language field experiences and oral communication courses for future teachers. Two of the program’s goals are to increase candidates’ identity as bilingual or multilingual educators and to develop their French language skills while strengthening their confidence as Francophones. 

“In order to develop the language, you need a context where you can use and practice it. That’s what the program has offered me.” 

Furthermore, a collaborative and inclusive learning space is cultivated between candidates and advisors, and learning from mistakes is encouraged. 

“I’ve learned that you shouldn’t feel bad if you make mistakes in French, when you’re just starting to learn. Don’t apologize when you make mistakes, not just in French but in general, accept the error, and understand that it’s part of the learning process.” 

Indeed, Stuart has applied this concept throughout his life, allowing him to broaden his horizons and gain experience in several fields. Right after obtaining his Bilingual Dogwood Certificate at Kelowna Secondary School, he took the risk of going abroad for one year to learn a third language. 

“After high school, I did a year-long school exchange in northern Germany. I learned German at that time; I was 18 years old.” 

Upon returning to Canada, he continued to develop this new language by pursuing a double major in biology and German at Acadia University in Nova Scotia. 

“I spoke with the program director in German, and he told me that my German was very strong, and maybe I could do both. After that, I did my Masters of Business Administration (MBA), and with that, I became someone who enjoyed marketing.” 

After completing his studies, gaining experience in telecommunications, and starting his own business, Stuart’s life took an unexpected turn due to the pandemic. 

“In 2016, I started my own tourism company here in Kelowna; it’s called Smile Cycle Tours. But I had to put all of that aside during the pandemic because tourism was absolutely non-existent, and that was our ideal clientele.” 

It was at this turning point in his life that Stuart decided to enroll in the BEd program to become a teacher. 

“At this point, I had things to share; I had knowledge in technology, tourism, language in arts and sciences. I said to myself: OK. I’m 33 years old, I have a lot to share.”

Although he initially enrolled in the program with the intent of pursuing the English stream, Stuart decided to take a risk and follow the path of the French program. 

“On my CV, there was mention of French Immersion, and I was offered a place in the French Pathways as an option. Since it had been several years since I had spoken French, I hesitated at first. But because I had already taken risks with my business and my travels, I accepted.” 

Now halfway through his journey, Stuart shares how the program has supported him in his learning as a second language educator. 

“The French Pathways allowed me to reinstate the idea that it’s possible. The advisors told me: you are here, and you are part of the Francophone culture in your own way. That helped me a lot.” 

Stuart now feels ready to share his knowledge and experiences with young people. 

“I like middle school, and grades 9 and 10. I believe my skills and knowledge are better at this level, and I think that if I have the chance to teach and talk about my business knowledge, it could be very good. Maybe I’ll teach a course in French entrepreneurship.”